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9 février 2013 6 09 /02 /février /2013 15:03


                                   
Je vais donc vous dire, en tant qu'homme, ce qui me semble être une bonne pipe.
Je vois bien le succès de certains textes ici, dont les titres sont sexuels ou cochons.
Et j'ai quelques scrupules à cette impression de tromper ces internautes sur la marchandise,
qui doivent venir chercher des informations comme sur Doctissimo ou mieux encore,
une matière pornographique pour passer un bon moment, et qui se retrouvent le bec dans l'eau
avec mes diarrhées autobiographiques dont ils n'ont naturellement pas grand-chose à foutre.
Je confesse que j'ai parfois sciemment choisi des titres provocateurs pour attirer le lecteur,
mais je me rends compte ici que c'est malhonnête. De la publicité mensongère.
Ainsi, je vous promets que cette fois, vous en aurez pour votre argent,
que je n'agite pas un leurre pour vous faire entrer dans la boutique,
et que c'est bien de fellation que je vais parler dans ce texte,
ou de l'art de donner du plaisir à un homme en lui suçant la queue.
                                   
D'abord, dire que cette pratique n'est pas une obligation.
Certes, on sait que la fellation est très appréciée des hommes,
qu'elle est possiblement la pratique sexuelle qu'ils préfèrent entre toutes.
Certes, elle a aussi ses raisons strictement pratiques, puisqu'avant une pénétration,
qu'elle soit anale ou vaginale, il sera bénéfique pour tout le monde,
à moins de préférer - ce qui est un droit - tout déchirer à sec,
de bien lubrifier l'objet que l'on projette de faire entrer quelque part.
A noter que, de ce point de vue, s'il est conseillé de lubrifier le pénis avant pénétration,
et la fellation est le moyen le plus naturel de le faire, il est conseillé aussi de lubrifier
le lieu de réception, si je puis dire, lorsqu'il sera aussi naturel et pratique,
avant même d'être équitable, de s'occuper de l'orifice vaginal ou anal de la même façon.
Il est donc évident qu'au-delà du jeu et du plaisir, il y a dans l'exercice
quelque chose qui relève de la simple pratique, de la précaution,
pour le confort de l'accouplement qui suivra sans doute,
ce qui fait de la fellation, comme du cunnilingus (ou de l'anulingus),
une pratique incontournable dans celles considérées comme préliminaires.
Sucer une bite ou bouffer une chatte n'est cependant un préliminaire
que si quelque chose doit suivre, lorsque cela n'est pas automatique.
Puisqu'on peut aussi bien exciter buccalement des organes génitaux,
pour le simple plaisir de le faire, sans avoir l'intention d'aller plus loin.
L'aspect mécanique soulevé plus haut n'a donc plus aucune raison d'être.
Et nous sommes alors dans l'idée simple de donner du plaisir à l'autre.
Quand j'écris que la fellation n'est pas une obligation, c'est parce que le plaisir
et le consentement sont les seules règles qui vaillent dans toutes ces histoires.
Si l'aspect du sexe de monsieur, si une odeur, un goût, ou quoi que ce soit
vient soudain vous arrêter dans votre élan et votre bonne volonté, inutile de se forcer.
Pour la lubrification, si elle s'impose parce que vous tenez tout de même au coït,
les préservatifs d'abord, si vous en utilisez, vous faciliterons la tâche,
lorsqu'il existe aussi des gels très agréables, que l'on trouve aisément dans le commerce,
et dont l'effet est parfois plus agréable que la salive. Une masturbation fera l'affaire.
Ensuite, avec un peu d'imagination, vous trouverez chez vous, parmi vos cosmétiques
ou dans votre pharmacie, de la crème ou du lait pour le corps, comme vous avez toujours,
dans votre cuisine, du beurre dans le frigo ou de l'huile végétale, qui ont quelques vertus.
Bien sûr, si le goût naturel du pénis n'est pas forcément alléchant, ce qui peut arriver
si vous n'avez pas laissé le temps à monsieur d'aller prendre une douche par exemple,
jouer avec la nourriture peut faire d'une pierre deux coups.
Trempez la bite de monsieur dans la confiture, dans la mousse au chocolat, la chantilly,
dans ce que vous aimez manger, au fond, par gourmandise, utilisez des fruits.
Vous pouvez par exemple presser une orange sur sa queue en érection.
La pression de la pulpe sur son gland peut être du meilleur effet.
Bref, il y a bien des moyens de modifier le goût et l'odeur de la chose pour votre confort.
Lorsque, à vrai dire, quand vous n'utilisez que votre bouche pour une pipe conventionnelle,
le sexe de votre partenaire prendra très vite l'odeur de votre propre salive, de toute façon,
ce qui, une fois le malaise passé d'être en présence d'effluves étranges ou désagréables,
vous ramènera en quelques secondes à ceux, plus familiers, de votre propre corps.
L'aversion première peut être vite dissipée dans l'action, et, pour tout dire, avec le désir.
Mais il n'est pas nécessaire de s'acharner si cette aversion n'est pas surmontée.
Et il vaut mieux passer à autre chose si vous ne prenez pas de plaisir vous-même à l'exercice.
Quand rien n'est plus désagréable qu'une pipe faite à contre-coeur.
Pour la personne qui suce, comme pour la personne qui est sucée.
                                   
L'enthousiasme compte beaucoup. Bien sûr.
Quand un homme n'en peux plus de sentir combien vous kiffez sa bite.
Combien vous la voulez. Entière. Combien vous aimez ça.
Encore faut-il que cet enthousiasme ne soit pas feint.
Puisque l'intéressé le sentira très vite malgré tous vos efforts.
C'est étrange mais c'est ainsi, l'homme, en tant que personne,
se sentira désiré et apprécié, si vous désirez et appréciez sa queue.
Lorsque c'est la partie de son corps sans doute la plus difficile à faire accepter.
La plus intime bien sûr. Et si vous aimez son sexe, il entendra que vous l'aimez lui.
Que c'est bien lui que vous voulez malgré ce truc assez bizarre et bestial.
Quand il peut craindre d'être moqué pour cette chose qui sous certains aspects,
peut être aussi risible que ridicule, y compris pour des raisons de taille,
quand la taille du pénis reste une inquiétude notamment chez les adolescents.
A ce propos, il n'est pas nécessaire d'attendre que le sexe soit en érection pour agir.
S'il serait plutôt bon signe que la verge soit déjà au garde à vous, à travers le pantalon,
au moment d'étreintes et de baisers avant même que l'on ait eu le temps de se déshabiller,
il ne faut pas se laisser déstabiliser par un pénis au repos en le prenant par principe
pour un manque d'intérêt irrévocable. Le zobe en question, une fois dans votre bouche,
ne manquera sans doute pas de grossir, de se durcir, de se raidir entre vos lèvres.
Ce qui peut procurer des sensations des deux côtés assez satisfaisantes.
En revanche, s'il ne se passe rien, vous comprendrez vite qu'il est inutile d'insister.
J'attire votre attention sur le fait que, comme vous le savez sans doute déjà,
la partie la plus sensible de la verge en est le gland,
qui n'est pas protégé par le prépuce par hasard.
Même chez les hommes circoncis, cela reste la partie la plus réactive.
Je pense à celles, ou ceux, qui risquent de se faire vomir en enfournant la bite entière
dans la bouche. Certes, pouvoir enfourner son pénis jusqu'au pubis et aux testicules,
peut être très satisfaisant pour le garçon, surtout quand il le sort sous la pression de lèvres.
Le sexe se trouve lubrifié sur toute sa longueur. Ce qui est bien entendu fort agréable.
Mais il est inutile de se rendre malade, avec des sexes longs, à sentir, bien au fond,
les premiers spasmes mécaniques qui annoncent le vomissement, quand, encore une fois,
vous obtiendrez de merveilleux résultats en ne suçant que le gland.
Titiller le méat avec sa langue a son effet. Mais c'est en-dessous que ça se passe.
Une fois le gland décalotté, en cas d'hommes non circoncis, que ce soit de façon naturelle,
du fait de l'érection, ou de façon manuelle quand vous vous en chargerez de vos doigts,
si le gland est la partie la plus sensible de la verge, c'est le sillon balano-préputial
qui est la partie la plus sensible du gland. Et c'est là que vous prendrez le pouvoir.
Dans ce pli, sous l'ourlet, où se logent souvent des petits boutons blancs,
dont personne ne doit s'inquiéter, qui forment ce qu'on appelle la couronne perlée.
C'est à l'excitation de ces minuscules protubérances que vous allez marquer des points.
Soit en les stimulant directement avec les doigts ou la langue, ce qui peut relever
d'un délicieux supplice chinois, soit en suçant l'ensemble de la verge, où vous tâcherez,
plus au retour qu'à l'aller, au moment où vous retirez l'engin de votre bouche,
de penser à presser vos lèvres sur ce pli, dans un même mouvement, sans vous y attarder.
Puisque vous referez la même chose au prochain aller-retour.
                                   
Une chose aussi, s'il est besoin de le rappeler, que je dois dire aux garçons en particulier.
Concernant l'hygiène, il y a des régions du corps que l'on néglige trop souvent sous la douche.
Vous serez aimables, pour vos partenaires, de ne pas oublier des endroits comme le nombril,
les aisselles, mais aussi votre anus, et précisément, concernant votre sexe, le dessous du gland.
L'intérieur du prépuce, si vous l'avez encore, et ce fameux sillon balano-préputial.
Ceci dit, une hygiène excessive peut être contre-productive aussi, quand le savon et le gel
ne doivent pas non plus anéantir le travail nécessaire de vos phéromones.
Et je ne doute pas que vous saurez trouver le juste milieu.
La couronne perlée par exemple, si elle dégage des odeurs fortes, libère des hormones
qui ont un rôle déterminant dans la sélection des partenaires comme leur attirance,
puisqu'elles posent la juste équation chimique de la compatibilité sexuelle.
Mais, à moins qu'il n'y ait là un jeu relevant d'une perversité particulière tout à fait permise,
les personnes avec qui vous avez un rapport vous suceront sans doute plus volontiers
si vous êtes propres, quand un minimum syndical s'impose. Je ne vous fais pas un dessin.
Toujours pour les garçons, j'indique que la fellation n'est pas une chose due ni acquise.
La base du rapport est le consentement. On propose sans imposer. On invite sans obliger.
Mais je suggère qu'il pourrait être bienvenu de retourner la politesse à qui vous gâte.
Et ce peut être, plus que pour les raisons pratiques de lubrification dont nous parlions,
un bon point de départ dans la recherche de l'équilibre subtil entre deux plaisirs nécessaires
au déroulement de vos ébats amoureux : celui que l'on prend et celui qu'on donne.
Quand vous apprendrez vite, si ce n'est pas déjà fait, que l'on en prend beaucoup à en donner.
Ainsi, le cunnilingus n'est pas obligatoire, et ne doit pas être perçu comme le prix à payer
pour mériter la pipe que l'on vient de vous faire, mais peut être un plaisir pour vous-même.
Et si une excitation buccale peut succéder à l'autre, je vous recommande bien sûr le 69.
Qui est l'exercice où la gestion de son plaisir et de celui de l'autre est la plus sensible,
avec la même intensité qu'à la pénétration, entre maîtrise et perte du contrôle de soi,
à l'écoute des réactions de l'autre qui encouragent les vôtres, en simultané.
Vous ne serez pas taxés d'égoïsme si vous ne faites pas un cunni à une fille qui n'en veut pas.
Mais vous le serez si vous ne le faites pas à une fille qui en a envie.
Et il n'est pas interdit d'en parler, d'utiliser les mots, si les gestes et le comportement,
les manifestations physiques, les réactions épidermiques, ne suffisent pas à vous éclairer.
Quand rien n'est dramatique puisqu'il s'agit simplement de passer un bon moment ensemble.
Sinon, soyons honnêtes, autant se masturber.
                                      
Le mot le plus utilisé pour désigner une fellation est sans doute le mot pipe.
Quand on parle le plus souvent en effet de tailler une pipe.
Je ne peux pas terminer sans expliquer s'il le faut vraiment qu'il y a des mots trompeurs,
ou qui peuvent induire les plus inexpérimenté(e)s en erreur, et je pense ici au verbe pomper.
Aussi vrai que le blowjob anglais, ne veut pas dire qu'une fellation
consiste à souffler dans la verge du partenaire comme dans une flûte à bec,
pomper un mec, lui pomper le noeud ou le dard, ne veut pas dire qu'il faut aspirer,
en espérant faire monter le sperme comme en siphonnant un réservoir d'essence.
Même si des séquences d'aspiration du pénis peuvent avoir quelques effets,
notamment quand il est au repos pour l'amener à l'érection, vous aurez plus de résultats
en jouant avec le sexe de monsieur comme avec une sucette que comme avec un tuyau.
Si vous pouvez saliver sur le gland, gober toute la verge et la lécher entièrement,
vous pourrez le faire en bloquant la circulation sanguine entre le pouce et l'index
d'une même main, contre les testicules, à la base du phallus pour décupler l'érection,
sans vous inquiéter qu'il devienne un peu violacé, puisqu'il sera plus sensible à ce stade.
Vos doigts joueront le rôle d'un cockring, qui rendra mécaniquement l'appareil plus ferme.
Ne maintenez pas la pression trop longtemps non plus, je vous laisse à votre discernement.
Lorsque le liquide séminal commencera à s'écouler - liquide transparent, en faible quantité,
au goût acidulé, presque citronné - vous aurez le signal que vous êtes sur la bonne voie,
et que l'éjaculation n'est plus très loin. Même si je n'ai pas le temps d'expliquer ici,
qu'une éjaculation et un orgasme ne sont pas la même chose, je rappelle tout de même,
en passant, qu'un homme peut avoir un orgasme sans éjaculer, et inversement éjaculer
sans avoir d'orgasme. Mais l'arrivée du sperme dans l'urètre est toujours l'annonce
d'un aboutissement, sans être forcément celle de la fin des festivités.
Vous sentirez, au liquide séminal, comme aux spasmes de votre partenaire,
aux frissons comme aux contractions abdominales, s'il est en train de venir ou pas.
Et vous aurez le choix : soit d'encourager et accompagner la tendance,
dans la montée en puissance, en continuant, tranquillement ou en crescendo,
ce que vous êtes en train de faire, pour en finir et libérer votre partenaire de ses tensions,
soit de relâcher la pression, faire retomber la vapeur, en différant l'aboutissement,
pour jouer et faire durer le plaisir, quand il sera plus violent la fois suivante,
et qu'une éjaculation sera plus orgasmique après une longue stimulation
que si elle arrive trop tôt ou trop vite.
Je rappelle qu'il n'est pas nécessaire d'avaler la semence de son partenaire.
Si les hommes apprécient d'éjaculer dans la bouche, que l'on mange leur sperme,
je me permets de dire qu'il vaut mieux pour cela bien connaître son camarade de jeu,
être sûr de lui, comme à chaque activité et étape consentie sans préservatif,
et, par des tests et analyses médicales par exemple, s'être assuré(e) auparavant
qu'on ne risque pas de MST à ces pratiques, même quand elles semblent moins dangereuses
que les pénétrations anales et vaginales.
                                          
Acte sexuel consistant en une stimulation bucco-linguale de la verge.
Voilà la définition de la fellation. Et voilà donc ce qu'est une pipe.
Dont l'exercice bien sûr ne consiste pas seulement à s'acharner sur le pénis et son gland,
puisque vous pourrez aussi bien solliciter les testicules en les caressant en même temps,
en les malaxant, en les léchant, en les gobant aussi par exemple, que vous pourrez aussi
masser le pubis, presser le bas-ventre pour jouer sur la vessie et la prostate,
comme vous pourrez aussi le faire sur le périnée, puisque tout communique,
et même, dans certains cas, si vous y êtes autorisé(e)s, aller plus loin encore.
Quand l'homme est debout, vous pourrez par exemple, pendant que vous le sucez,
empoigner ses fesses, les pétrir, les écarter, tester des choses, parfois sans y penser vraiment,
lorsque vous saurez vite à ses réactions, si vos gestes sont déplacés, s'ils laissent indifférent,
ou s'ils sont au contraire les bienvenus. Une pipe n'est pas toujours seulement la pipe.
Puisqu'il n'est pas interdit de faire plusieurs choses en même temps.
Il faut comprendre, outre la fellation, que la zone érogène du corps de l'homme
ne se limite pas à son gland et à sa queue. Et vous aurez le loisir de le découvrir avec lui.
Je ne prétends pas donner un cours d'éducation sexuelle. Je ne suis pas qualifié pour cela.
Mais j'aurais au moins cette fois écrit un texte parfaitement raccord avec son titre.
Il m'est arrivé d'en choisir des racoleurs qui ont sans doute trompé des internautes.
Et j'espère sincèrement que certains trouveront ici ce qu'ils pensaient y trouver.
Quand l'idée pour moi d'en satisfaire le plus grand nombre n'est pas désagréable.

   
       
 

 

 

Philippe LATGER
Février 2013 à Perpignan

 

 

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commentaires

A
En 2016, les filles n ont plus le droit de refuser la pipe:qu elles aiment ou pas c est sucer ou etre celibataire.je pense pour ma part qu il vaut mieux etre seule que mal accompagnee.devoir tailler des p toute sa vie sans envie, sa s plaisir, n estcpas epanouissement.certaines filles acceptent la fellation mais la subissent, quand c est fait a contre coeur, a cause de presion, chantages, manipulation de leur partenaires.arretez de dire que la fellation c est normal, banal, sans consequence.des filles se retrouvent carrement detruites des annees plus tard pour s etre laissees"violees "de la sorte.elles comprennent trop tard que leur mec n en valait pas la peine,.un viol consenti mais bien subi par un tres grand nombre de filles.80% s , 20% aiment, 30% n aiment pas , 30% le font pour faire plaisir.ce qui fait que 60% subissent la fellation.croyez vous que ces 60% soient epanouies sexuellement.a mediter
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